Sans notre aide, les 48 chats de l’association n’auront plus de soins, plus de traitements…
NOUS DEVONS LES AIDER !
1 400€ / 4 000€
« L’association ne peut plus accueillir d'animaux dans le besoin. Bien que nous refusions les appels téléphoniques, nous ne pouvons pas refouler, ou encore tourner le dos à des cartons !
Car oui, il y en a partout, ils sont déposés sur notre terrain ou rebord de fenêtre du rez-de-chaussée… »
Pour l’association Tends-Nous la Patte, le mois de mai a été catastrophique. Plus encore, la première semaine.
Ces jours ont été le théâtre d’une arrivée massive de chatons. Pour la plupart, les chats sont malades, atteints de coryza… Les chatons sont jeunes…Bien trop jeunes.
« Certains ont entre 7 et 10 jours, d’autres viennent juste de naître. Ils sont encore couverts de placenta, et le cordon ombilical est toujours accroché !
Ils étaient onze, aujourd’hui, ils ne sont plus que huit ! »
Mais comment faire ? L’association doit déjà faire face aux Petits Protégés qui n’intéressent pas les gens… Vous savez ? Les malades, les handicapés, les porteurs du sida… Les abîmés de la vie sur qui personne ne se retourne.
Hélène, la présidente de l’association constate le pire :
« Les dons se font rares à l'association. La crise que la France traverse ne nous épargne pas et sommes très inquiets pour le bon suivi de nos petits Protégés.
Les familles d'accueils se font rares pour une population féline dans le besoin. Car hélas, les mentalités évoluent peu. Il y a toujours autant de chatons qui naissent, évidemment, ces naissances ne sont ni contrôlées ni voulues.
De ce fait, on se retrouve dans des situations très difficiles et précaires. »
Bien que dans une situation délicate, l’association peut encore compter sur une poignée de fidèles bénévoles.
Ils apportent de la lessive, des lingettes pour les chatons ou encore des linges absorbant pour les vieux incontinents.
Les dons se caractérisent par des médicaments : des antibiotiques, afin que l’association puisse limiter les frais chez les vétérinaires…
Parfois même, c’est de la nourriture :
des croquettes pour les gourmands et des mousses pour les édentés, des courgettes surgelées, à incorporer aux gamelles des malheureux, sujets aux cystites…
Pour les urgences vétérinaires, c’est en fonction des entrées d’argent…
« Notre facture vétérinaire engendre des pénalités de retard pour paiement. Autant vous dire qu'à ce rythme-là… nous n'allons pas pouvoir nous en sortir ! Nous sommes aux abois ! Dure réalité ! Nous ne pensions pas en arriver jusque-là !"
Des sauvetages qui n’en finissent plus…
Un petit carton déposé sur une des marches du petit portail.
Revenant de son travail, Il est 7h30 quand elle trouve ce petit colis. Elle, c’est Alexandra, la trésorière et bénévole de l’association.
A l’intérieur, ils sont 3. Deux ne bougent plus et ne respirent plus. Ils sont déjà morts.
Au milieu des deux cadavres, un des loulous semble respirer. Nommé Cola,
Son âge est rapidement estimé : 7 à 10 jours maximum !
Ses yeux sont encore collés, il ne cesse d’éternuer… bien que rien ne sorte. Il est malade. Les symptômes collent : le coryza.
Comme toujours, aucun mot n’accompagne cette livraison spéciale…
Pas d’indications, pas d’excuse… RIEN !
Le temps est compté !
Dormir pour récupérer de son travail de nuit attendra ! Cette bénévole n’a pas de temps à perdre.
« Heureusement, Hélène, la présidente, a eu le temps de faire les soins de tous nos petits protégés avant de gagner son travail, cela m'a permis de me consacrer à Cola. »
Pour l'heure, Cola profite, et nécessite beaucoup d'attention suite à son Coryza.
Un panier bien garni.
Une dame âgée se présente à l’association. Elle n’est pas seule. En plus d’être accompagnée de son petit-fils, la dame porte dans ses bras un panier.Il n’est pas rempli de denrées…
A l’intérieur, 6 boules de poils.
Elton au premier plan. Les frères et sœurs s’appellent Janice, Marvin, Rose et Bowie.
« Ils ont été déposés dans ma poubelle » dit-elle, la voix emplie d’émotion.
« Mon vétérinaire m’a dit de vous les amener le plus vite possible si nous voulions les sauver… Nous vous avons apporté des boîtes de lait, des biberons et le vétérinaire nous a même donné des petits seringues. Il s’est chargé également de couper les cordons et retiré le placenta. Là, ils sont au chaud avec une bouillotte. »
Cette femme au grand cœur s’appelle Mauricette. Elle est bouleversée et accuse le coup. Elle explique qu’à son âge, elle ne peut malheureusement faire plus pour eux.
Julien, son petit-fils l’a conduit jusqu’à l’association en urgence.
Dans le panier, l’un de petits n’a hélas pas tenu le choc. Il s’est éteint à l’aube de sa vie. Mais maintenant, il faut s’occuper des 5 autres ! Sans perdre de temps !
« Merci à Mauricette et Julien qui ont fait ce qu'ils ont pu et nous ont aidé pour leurs premiers biberons. Déjà certains profitent plus que d'autres, l'avenir dira si tous s'accrocheront à la vie. »
Pour l’association aussi, c’est difficile. Cela représente un véritable stress.
Car oui, quelque part, une minette est privée de ses petits. Elle cherche partout, mais aucun signe de vie.
Pourquoi ? Car des gens, sûrement les propriétaires, ont considérés ces chatons comme un poids. Ils s’en sont délibérément débarrassés. Dans une poubelle !
Pauvre petits, pauvre maman…
Pourtant, une solution existe… La stérilisation des animaux domestiques. Mais, c’est une autre histoire…
« Nous sommes écœurés ! »