Leila, la présidente de l'association CCTNA que vous connaissez bien, nous a contactés avec une profonde inquiétude.
« Avec la pandémie et le confinement, plus aucun sauvetage n’est possible. Il n’y a plus d’adoptions donc plus de rentrée d’argent pour payer les pensions des chiens et pour les nourrir.
Tout est bloqué, figé, sauf les frais… »
Cette situation met l’association et ses protégés en grande difficulté.
Au total, l’association a 124 chiens et 100 chats à charge au refuge à Tunis.
Il y a également 14 chiens en pension à Tunis qui attendent un sauvetage vers la France et 7 chiens en pension en France dans l’attente d’être adoptés.
Des sauvetages annulés
Les 21 et 31 mars, nous devions aider l’association CCTNA à organiser deux sauvetages en Tunisie. Six chiens devaient rejoindre une pension en Normandie, avec qui CCTNA collabore depuis de nombreuses années, en vue d’être adoptés.
Chaque mois, CCTNA organise un sauvetage de six à neuf chiens pour qu’ils rejoignent la France afin d’avoir une vie meilleure, dans une famille aimante.
Mais, du fait de situation exceptionnelle que nous sommes en train tous de vivre, ces sauvetages ont dû être annulés. Les prochains le seront également et ce, jusqu’à la fin du confinement.
Bissou, Nalla et Perla devaient faire partir du sauvetage du 21 mars. Elles sont en pension à Tunis et doivent rester là-bas pour une période encore indéterminée avec 11 autres compagnons.
Bissou a été trouvée gestante dans la rue par une bénévole.
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Nala est une chienne que Leila a repérée au refuge de la PAT. Timide, elle était dominée par les autres chiens. Elle ne pouvait ni manger tranquillement, ni vivre sereinement. Elle l’a sortie du refuge pour la mettre en pension à Tunis
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Perla, trouvée errante par un monsieur, avec une démodécie, un problème dermatologique.
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Et il y a également Pablo
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Et Shino qui attendent un prochain sauvetage...
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Ils sont 14 à attendre leur départ à la pension. Quand pourront-ils enfin rejoindre la France et trouver leur famille ?
En attendant leur départ, Bissou, Nalla, Perla et leurs 11 compagnons sont placés en pension à Tunis. La pension est une étape provisoire entre la sortie du refuge et le départ en France. « Les bénévoles les préparent au rapatriement. Ils restent en pension un à deux mois pour être bien suivis, vermifugés, testés contre les maladies méditerranéennes. Nous les observons pour mieux connaitre leur comportement. »
Des adoptions bloquées
Les Tunisiens n’adoptent pas des chiens n’étant pas de race. Ainsi, c’est en France que l’association tente de leur trouver des familles.
Mais avec le confinement général, il n’y a aucune adoption. D’autres sont en attente mais ne se concrétiseront qu’après la période de confinement.
Ils sont sept chiens à attendre désespérément en pension en Normandie, que le confinement se termine pour rejoindre une famille aimante.
Parmi ceux qui attendent leur adoption au refuge en Normandie, il y a :
Diams et Loula, deux sœurs issues d’un sauvetage en Tunisie sont arrivées en France début mars. Gentilles, timides et un peu craintives, elles espèrent trouver un jour leurs familles adoptives pour pouvoir s'épanouir et vivre heureuse.
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Samatha a été trouvé dans la rue en Tunisie. C’est un chien gentil, bon gardien, très protecteur. Il espère un jour attirer l'attention d'une famille adoptive et trouver enfin une vie normale.
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… Et des pensions à payer
Hélas, que ce soit en Tunisie ou en France, tous subissent les conséquences du confinement. Cela représente coût pour l’association.
Hélas, l'épidémie COVID19 bloque les adoptions et les sauvetages.
Comme il n’y a aucune adoption, il n’y a aucune rentrée de dons.
En effet, les dons reçus pour les adoptions servent à payer les frais de pension en Normandie.
Ainsi, l’association ne peut donc plus payer les frais de pension des sept chiens et se retrouve en difficulté.
Parallèlement, comme il n’y a aucun sauvetage, elle doit payer les frais de pension des 11 chiens en Tunisie qui attendent leur rapatriement pour la France.
Sans compter les 234 animaux du refuge à nourrir
Avec le COVID-19, les frontières sont fermées. Toute importation est arrêtée jusqu'à nouvel ordre. Le refuge va se retrouver à court de nourriture pour les 124 chiens et 100 chats.
Parmi eux, il y a :
Chacha, trouvée dans un carton devant la porte du refuge.
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Jade, ses maîtres ont déménagé et l’ont laissé enfermé dans la maison.
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« Le fournisseur de croquettes habituel en Tunisie a encore un stock disponible qu’il va sans doute vendre rapidement. Nous devons donc acheter au plus vite un stock plus important qu’habituellement pour avoir une réserve et nous assurer de pouvoir tous les nourrir. »
Pour un mois, cela représente 20 kilos de croquettes par jour pour les chiens et 10 sacs par jour pour les chats.
Vous l’aurez compris, entre l’arrêt des sauvetages, des adoptions et des dons, l’association CCTNA se retrouve avec des frais supplémentaires non prévus entre les frais de pension et les frais de stocks supplémentaires de nourriture liés à la situation sanitaire et au confinement.
Nous devons à tout prix aider cette association dont de nombreux clicoeurs ont déjà aidé leurs protégés. Grâce à eux, ils vivent paisiblement en France aimés et entourés.
Ne lâchons rien ! Ensemble, soyons plus forts !
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3 500 Euros sont nécessaires.
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Vos dons et appels du cœur aideront à financer un mois de pension pour les 7 chiens en France et les 11 chiens en Tunisie, ainsi que des croquettes pour les chiens de Tunisie.
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