« Nous n’avons pas 300 chats à l’association mais une vingtaine… Nous n’avons pas 300 chats libres à nourrir sur des sites de nourrissage mais 90…
Nous y allons quotidiennement mais, sans nourriture, nos passages se sont font plus rares.
Nous n’avons pas de dettes vertigineuses. Nous n’avons tout simplement pas de dettes ! Mais nous n’avons plus d’argent non plus.
Depuis toujours, nous agissons pour le bien-être des animaux, tout en maintenant l’équilibre dans nos finances.
Pour nous, l’endettement auprès des vétérinaires, c’est le risque de se voir refuser nos prises en charge.
Une situation qui nous est insoutenable, impensable… Nous refusons catégoriquement de priver les animaux de soins par faute d’argent !
C’est pourquoi, nos sauvetages s’effectuent en fonction de la trésorerie dont nous disposons.
C’est malheureux, mais comment faire si nous n’avons pas de trésorerie.
Nous espérons que vous nous comprendrez. Nous, notre mode de fonctionnement et notre philosophie.
Pour nos 110 chats… Car ils ont besoin d’aide ! Nous avons besoin de votre aide, pour eux ! »
Depuis 2020, la situation n’a (presque) pas changé.
Les pensionnaires sont toujours là, à l’association. Les pathologies qu’ils garderont à vie ont toujours besoin d’être soignées, sinon contenues.
Jocelyne continue de se dévouer corps et âme pour les chats. La même équipe de bénévole perdure. Bien que « vieillissante », ils s’occupent chaque jour des chats…
Seulement,
Aujourd’hui, l’association enregistre moins de dons. Les donateurs fidèles se font plus rares.
Les chats libres ont gonflé leur tribu, il faut, à chaque fois, plus de croquettes.
« Je suis pessimiste quant à l'avenir de mon association. »
Sans elle, sans nourriture dans leur gamelle, sans soins…
Que vont devenir les chats de l’association ?
Que va devenir Chabichou ?
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Ce petit chat de 9 ans a été recueilli par l’association. Il faisait partie d’un « troupeau » de chats errants. Si les bénévoles l’ont trappé, c’est parce qu’il avait besoin de soins de toute urgence.
Aujourd’hui, il est toujours à l’association. Seulement, Chabichou a besoin d’un traitement mensuel. Il est atteint d’une insuffisance rénale, il a donc besoin de contrôles réguliers.
En plus, le petit a un début de glaucome qu’il faut absolument surveiller.
Que va devenir Irma ?
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Irma est née en 2012.
C’est une petite chatte qui a été abandonnée à la suite d’un déménagement. En 2013, elle arrive à l’association en très mauvais état.
Elle présente une dermatite aiguë chronique nécessitant un traitement à base d’anti-inflammatoire. Sa pathologie nécessite une alimentation adaptée, c’est pourquoi elle a besoin de croquettes hypoallergéniques.
Que va devenir Lolotte ?
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Lolotte a 16 ans. Elle a été trappée dans les réserves d’une grande surface à l’âge de deux ans.
Probablement par à la suite d'un accident, sa hanche s'est déboîtée.
Extrêmement peureuse et sauvage, elle n’a pas réussi à trouver une famille pour la vie.
Plus tard, la pauvre a développé de graves problèmes de bouche qui ont conduit à une intervention chirurgicale. Il a fallu faire appel à une clinique spécialisée.
Aujourd’hui, son état est stable, elle doit cependant suivre un traitement médicamenteux quotidien.
Que va devenir Capucine ?
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La jolie Capucine a été trouvée en 2015 sur un site de nourrissage.
Depuis ce temps, elle réside à l’association, jonglant entre allergie et problèmes de bouches.
Il lui faut régulièrement faire des visites vétérinaires de contrôle afin que ces derniers ne s’aggravent pas !
L’association l’a fait identifier et stériliser, comme tous les chats libres.
Que va devenir Philomène ?
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Philomène est handicapée. Depuis sa naissance en 2013, cette petite mamie est atteinte d’ataxie cérébelleuse. Cette pathologie neurodégénérative se traduit souvent par des troubles de la coordination des mouvements et de l’équilibre.
Comme si cela ne suffisait pas, elle a également des problèmes urinaires.
Elle a été trouvée avec sa mère et ses frères et sœurs, mais c'est la seule qui n'a pas été adoptée…
Que va devenir Martin ?
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Ce joli tigré se prénomme Martin.
Il avait été récupéré par l’association suite au décès de son propriétaire.
Atteint d’otite chronique, Martin a besoin de soins vétérinaires constants. Ainsi, il doit suivre un protocole sanitaire, chaque semaine.
Que va devenir Isis ?
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Quand Isis est arrivée à l’association, elle était déjà adulte. Comme souvent, chez les chats libres, elle présentait des problèmes de dents. C’est pourquoi, il a fallu toute les lui retirer.
Isis a aujourd’hui 11 ans.
Que va devenir Souris ?
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Souris est née en 2009.
Elle aussi a eu toutes ses dents de retirées en clinique spécialisée, elle a un traitement mensuel et de la pâtée spécialisée.
Que vont devenir Marie et Colette ?
Marie et Colette, ou les 2 sœurs inséparables. Elles sont toujours très farouches.
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Que va devenir Octobre ?
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Octobre est née en juin. 2021
Lorsque l’association l’a trouvée, elle se tenait près de son frère, décédé. La petite était tellement affaiblie. Recueillie facilement, elle a été mise dans un carton pour être transportée chez le vétérinaire.
Depuis peu, elle a trouvé une famille d’accueil. Elle y attend de trouver sa famille pour la vie. Des volontaires ?
Que va devenir Zabelle ?
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Zabelle est née il y a environ 2 ans. Lorsqu’elle a été recueillie, elle était avec ses petits. Malheureusement, deux des 4 bébés ont péri dans un accident de voiture.
Arrivée chez la présidente de l’association, la maman a été stérilisée et identifiée. Ses petits sont encore avec elle.
Elle est un peu timide, mais elle ne cherche que l’amour d’une famille…
Que va devenir Ziggy ?
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Ce petit bonhomme de 5 mois se prénomme Ziggy. C’est le petit de Zabelle. Il est désormais castré et identifié.
Jocelyne, la présidente passe beaucoup de temps auprès de lui pour tenter de le sociabiliser. Il est encore craintif.
Le moment venu, il trouvera, lui aussi, une famille pour la vie.
Que va devenir Zaza ?
Zaza est la sœur de Ziggy. Comme son frère, elle est identifiée et stérilisée.
La pauvre, en plus d’être craintive est assez agressive. Pour elle, le chemin de la sociabilisation sera encore long. Le traumatisme lié à son passé est plus grand chez elle… Elle est accueillie chez Jocelyne.
« Notre présidente ne compte ni son temps ni son énergie afin de l'aider à se sentir mieux : la route va être plus longue pour elle ! »
Exactement comme pour Shadow.
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Ses frères et sœurs sont morts… Mais lui, c’est un survivant !
Il s’appelle Shadow.
« Notre bénévole et sa fille de 12 ans ont dû faire preuve de beaucoup d’investissement, de patience et d’amour ! »
Après avoir passé des heures à le veiller, le réchauffer, le nourrir (parfois même la nuit !) au biberon…
« Difficile de ne pas s’y attacher. Des liens très forts se sont créés entre cette demoiselle et son petit Shadow. »
L’association l’a pris complètement en charge : nourriture pour chaton, mais également vermifuge et vaccins.
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Pour ce chaton, l’histoire se finit bien.
Mais, pour l’association, c’est encore difficile…
L’association se retrouve face à une situation délicate… Les dons se font de plus en plus rares. Seulement les animaux, eux, ont toujours besoin de soins.
Depuis qu’elle a fondé son association, Jocelyne met un point d’honneur à honorer chaque facture.
Soucieuse de ne pas s’endetter auprès des vétérinaires, elle parvenait jusqu’à présent, à s’y tenir.
Malheureusement, aujourd’hui, les caisses sont presque vides et comme vous avez pu le constater, certains de ses pensionnaires resteront à sa charge.
Aujourd’hui, son appel à l’aide résonne.
Pour certains des chats de l’association, les soins sont mis en attente faute d’argent.
Pour les chats libres, les croquettes se font plus rares…
MAIS ALORS, QUE VONT-ILS DEVENIR ?
« Depuis 1994, elle faisait partie des "Écoles du chat" qui ont été supprimées, c'est pourquoi, j'ai créé mon association indépendante en 2000.
30 années d'implication dans la protection animale.
Il m'est de plus en plus difficile de pourvoir aux besoins des 20 chats à mon domicile.
Sur différents sites de nourrissage, nous nous occupons d'environ 90 chats libres.
Quelques bénévoles m'aident à les nourrir quotidiennement.
Je suis toujours sur le terrain, malgré mes 71 ans.
Mes journées sont bien remplies. » La journée de Jocelyne commence avec l’administration des soins et des traitements, puis la distribution des repas.
Autant de gamelles que de chats.
En raison de leurs pathologies et fragilités, la plupart ont besoin d’une nourriture spécifique et de compléments alimentaires.
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Puis le nettoyage des 18 litières.
Après cela, Jocelyne peut enfin prendre son petit-déjeuner.
S'ensuivent l’entretien et le nettoyage de la maison dont les 3 pièces qui leur sont dédiées, puis l'entretien du grand terrain où ses petits protégés ont l'espace nécessaire à leur bien-être. La gestion des appels pour des signalements, les nouvelles prises en charge, la distribution de croquettes aux bénévoles qui nourrissent des chats dans d’autres communes…
Mais sa journée est loin d’être terminée.
Le soir, au coucher du soleil, Jocelyne, avec l'aide des bénévoles, commence sa tournée de nourrissage des chats libres sur plusieurs sites d’une zone industrielle, à quelques kilomètres de là.
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« J’attends qu’il fasse nuit pour que tout soit calme. Sinon il y a trop de circulation, de bruit et les chats ne viennent pas.
Ils m'attendent impatiemment pour avoir leur repas.
Je leur distribue la nourriture, je remplis les gamelles d’eau et je nettoie les gamelles de nourriture. »
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Une fois tout cela effectué, Jocelyne pourrait partir. Mais elle reste.
Munie de sa lampe frontale, elle veut s’assurer qu’ils mangent tous pour éviter de laisser traîner la nourriture dans les gamelles, au risque qu’elles soient prises d’assaut par les pies ou que la nourriture ne macère.
« Le soir, je suis bien fatiguée, mais que ne ferais-je pas pour mes petits minous adorés ? Et puis, mon plus grand plaisir, c’est de les voir manger avec appétit. Je ne peux pas faire grand-chose, mais c’est déjà une petite victoire pour moi.
J'aimerais pouvoir toujours leur offrir une nourriture de bonne qualité…
Certains ont de la pâtée ou des croquettes spéciales. En fonction de leur état de santé, ils ont des compléments alimentaires.
Il y a toujours des malades.
Les frais vétérinaires sont de plus en plus onéreux et je peine à m'acquitter de mes factures. »
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2 650 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront l’association l’Ecole du Chat de Honfleur à réaliser les soins vétérinaires et à financer l’achat des traitements. Cela aidera également l’association à acheter de la nourriture pour les chats du refuge et pour les chats libres.
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Merci les Clicoeurs !
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