Les 25 chiens sont sauvés ! Merci !

***** Des nouvelles des 25 chiens 26 07 22 *****

Les 25 chiens sont bien arrivés en France le 23 juillet !

Voici quelques photos de leur arrivée !

Ils vont bien, ils sont désormais en sécurité. 
L'euthanasie, la promiscuicté, la fourrière...tout cela est loin derrière eux maintenant ! 
Merci ! 

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Nés puis morts dans l’oubli et la plus profonde indifférence.
Telle est la condition animale en Roumanie.

Virginie, la présidente de l’association Au Bonheur des Mastins nous a contactés pour sauver 25 chiens de la mort. La date de leur sauvetage : le 22 juillet.

Virginie se rend régulièrement en Roumanie et connaît très bien la situation des chiens là-bas. Elle nous livre, une nouvelle fois, un témoignage glaçant.

Si la majorité des photos ci-dessous vont vous paraître plutôt mignonnes, la réalité est aux antipodes.

La réalité, la voici.

Des coups de pelle pour les tuer !

25 chiens vivant en Roumanie. 12 d’entre eux sont à la fourrière d’Orastie.
Les 13 autres sont répartis dans les deux refuges dont s’occupe l’association : la ferme et le refuge d’Orastie.

Tous sont des chiens des rues dont le passé restera à jamais inconnu.

Pour ceux (sur)vivant en fourrière, c’est l’euthanasie qui les attend.

Et, là-bas, comme nous le précise Virginie, « ce n’est pas une mort par injection mais à coups de pelle. »

L’association Au Bonheur des Mastins est la seule association française à venir en aide et à être autorisée à sortir des chiens de la fourrière d’Orăştie.

Ceux placés au refuge sont tous des chiens sortis de la fourrière d’Orastie. Et ceux placés à la ferme ont tous été recueillis directement de la rue.

Les chiens vivant dans les refuges sont-ils à l’abri ? NON !

Refuges saturés, chiens en grand danger !

Certes, ils ne sont pas à la rue mais ils ne sont pas à l’abri pour autant. Car, s’ils sont mieux traités qu’en fourrière, le danger reste le même : la mort !

« Rappelons que les refuges en Roumanie ne sont pas les mêmes qu’en France. Les conditions de vie y sont très précaires. »

Chaque refuge a une capacité de 70 places.
Aujourd’hui, les deux refuges comptabilisent 230 chiens.

Promiscuité, bagarres, la loi du plus fort prime !

« Nous avons déjà perdu des chiens. »

Les chiots et chiens porteurs d’un handicap sont les premières victimes.

Comme Lumpy, 7 mois. Elle, cumule le jeune âge et le handicap.
Son sauvetage est une grande urgence ! Elle doit absolument monter dans le camion le 23 juillet !

Le pauvre s’est prise dans un piège.
Un morceau de sa patte manque. Sans doute, est-elle restée coincée dedans ?

Sa patte avait gangréné, elle a eu besoin de 3 semaines de traitement antibiotique.
Limpy a dû être amputée. Aujourd’hui, elle va bien.

Mais elle est une proie pour les autres chiens du refuge.
Alors il faut absolument la sortir de là !

Virginie sait qu’elle restera probablement très longtemps en famille d’accueil.
Trouver des adoptants pour un chien à trois pattes est difficile mais elle sera au moins à l’abri en France.

Les routes sont des cimetières de carcasses

En Roumanie, la condition animale est inexistante.

Virginie sait de quoi elle parle !

Son premier voyage en Roumanie remonte à il y a 5 ans.
Son amour pour les chiens roumains débute à ce moment-là.

Tous les 1 mois et demi, elle se rend en Roumanie pendant une dizaine de jours.

Elle va voir « ses chiens » - comme elle les appelle - à la fourrière et dans les deux refuges.

Les chiens, elle les câline, les caresse. « C’est important de voir leurs comportements pour apprendre à les connaitre et pour leur trouver des familles qui leur correspondront. »

A chaque déplacement, elle nourrit également les chiens des rues et fait des campagnes de stérilisation.

Le mois dernier, lors de son voyage en Roumanie, elle a croisé le cadavre de 31 chiens morts sur les bords de route. Virginie a ramassé 4 carcasses de chiens qui gisaient.

« Il y a beaucoup de semi-remorques qui circulent. Quand les conducteurs voient un chien, ils ne font pas d’écart. Ils leur roulent dessus. »

Dans les rues, les chiens affamés sont les cibles de jets de pierre.
Les chiens dérangent. Pourtant, ils ne cherchent qu’à se nourrir…

Virginie a prévu de retourner là-bas à la fin du mois.

Elle fait part d’une énergie et d’un engagement incroyable.

Car, à côté de son noble combat et de ses nombreux déplacements pour venir en aide à ces chiens, Virginie a une profession et une vie de famille.
Maman, épouse et présidente d’association !

Ah oui, Virginie a aussi 8 chiens !

Pour l’association, un choix à faire

La fourrière euthanasie.
Les refuges sont pleins.

Les laisser en Roumanie, c’est les voir mourir et arrêter les prises en charge.

« Ce matin encore, 7 bébés ont été trouvés dans un sac plastique par une bénévole. Que doit-on faire ? Les laisser mourir dans ce sac ? Ou les prendre en charge ? »

Les faire venir en France, c’est sauver les chiens et permettre de libérer des places dans les refuges pour accueillir d’autres chiens en grand danger.

Les sauver ou les laisser mourir là-bas ? Le choix de Virginie est fait.

Ces chiens, qui sont-ils ?

Tous ont la même histoire.

Nous ne vous présenterons que les photos de certains chiots qui sont au refuge et qu’ils faut absolument sortir de là ! .

Malheureusement, il n’a pas été possible pour l’association de prendre des photos de ceux en fourrière…

« La situation est compliquée… »

Parmi eux, il y a :

Akela

En voyant leur petite bouille, nous comprenons vite qu’auprès des chiens adultes, ils deviennent des proies faciles.

Quel avenir pour ces chiens ?

S’ils restent en Roumanie, la mort viendra les chercher tôt ou tard.
Dans quelques jours ? Dans quelques semaines ?

Si nous leur permettons de partir, des familles d’accueil les attendraient près de Chéry-Chartreuse, dans l’Aisne, où se trouve le siège social de l’association.

Car Virginie tient à tous les voir avant qu’ils rejoignent leur famille d’accueil.

L’objectif est de leur trouver des familles pour la vie.
Virginie sélectionne rigoureusement les adoptants, sous contrat associatif. Elle connaît « ses chiens » et sait qu’elle famille leur trouver.

« On ne fait pas une adoption pour faire une adoption. On refuse des adoptions si la famille ou la vie menée par les adoptants ne sont pas appropriées. »

Le contrat associatif garantit le suivi et permet de s’assurer qu’elle ne retrouvera pas l’un des chiens abandonnés dans un refuge.

Pour organiser leur sauvetage, l’association doit les mettre en règle. C’est elle qui finance les vaccins, l’identification et la stérilisation.

« Une mise en règle coute 80 euros par chien. »

Malheureusement, L’association ne peut pas financer leur transport…

Ce camion sera leur Arche de Noé !