SOS d'une association en détresse

Chewy : un bâton dans les intestins !

Chewy est un très petit chaton, de 550 grammes trouvé début juin alors qu’il appelait à l’aide sous une voiture. 

 Il a été récupéré par une famille d’accueil de l’association. Il pleurait et n’arrivait pas à faire ses besoins et souffrait d’un coryza. La famille d’accueil a tenté de l’aider et a pu lui retirer un bâton en bois de 4 cm qui était dans ses intestins. Il avait également du mal à s’alimenter. Il a vu notre vétérinaire qui a pu constater une brûlure sur sa langue de 1cm² ainsi qu’une autre brûlure sur son museau.

« Il a vu notre vétérinaire qui a pu constater une brûlure sur sa langue de 1cm² ainsi qu’une autre brûlure sur son museau. »

« Le vétérinaire n’a pas pu déterminer l’origine des brûlures mais nous a confirmé ce que nous craignions : le bâton n’a pas pu passer l’estomac, il a donc été introduit volontairement par l’anus du chaton. Chewy a eu un traitement pour ses brûlures et un contrôle pour son tube digestif. Il va désormais bien, il pèse presque 1kg et est un chaton plein de vie pas du tout craintif. Il sera à l’adoption en août si tout va bien. »

Plume : Une opération risquée

Plume est une petite chatonne de 700 grammes issue d’une portée d’une chatte des rues, nourrie par un monsieur qui a demandé à l’association d’intervenir il y a quelques semaines. 

La petite avait une blessure à la patte arrière gauche et devait voir un vétérinaire. Plume a été récupérée le soir par une famille d’accueil. Elle a pu être vue par les vétérinaires d’une des cliniques partenaires de l’association. En réalité, Plume n’avait pas une simple blessure mais souffrait d’une luxation ouverte au niveau de sa patte. Il semblerait qu’elle se soit coincée la patte et ait tiré jusqu’à se libérer ce qui aurait entraîné la blessure. Les vétérinaires ont dû l’endormir pour faire les radios et les injections nécessaires ainsi qu’un pansement permettant de maintenir sa patte. 

Malheureusement, l’association a été contrainte de faire amputer Plume. C’est le plus petit chaton jamais amputé par la chirurgienne et la phase de réveil était risquée. Plume s’est réveillée et a pu rejoindre sa famille d’accueil dès le lendemain. Elle mange et prend son traitement. Son état est stable et encourageant. Elle doit être revue dans 10 jours pour un contrôle de sa cicatrice et le retrait des fils.

Teigne, gale et infection à l'œil pour le pauvre chouchou

Chouchou est un jeune chat trouvé dans un état d’extrême maigreur avec la teigne, la gale et une infection à l’œil. Il a reçu un long traitement avec des contrôles vétérinaires réguliers. 

Malheureusement, alors que son état s’était amélioré, il a déclaré une importante infection à son œil et l’association a dû faire pratiquer une énucléation en urgence. Des analyses ont été réalisées : il a une suspicion de PIF sèche et doit recevoir un suivi régulier.

Toulous : Blessé avec son collier

Toulouse est un chat adulte trouvé début mai, dans la rue, très maigre, gravement blessé par son collier. Il a dû être hospitalisé 48 heures puis a reçu des soins longs et compliqués afin de lui permettre de cicatriser. Il a, en plus, développé la teigne ce qui a entraîné la mise en place d’un traitement adapté avec contrôle vétérinaire. Aujourd’hui, la cicatrisation de la plaie est pratiquement terminée et il sera prochainement à l’adoption.

La pauvre Sasha n'a plus de dents…

L’association a été appelée pour récupérer une mère et son chaton fin mai. La maman Sasha, ne mangeait pas, car elle souffrait d’une infection de la bouche. 

“Elle a dû voir nos vétérinaires en urgence. Elle a eu un traitement, mais cela n’a pas suffi, il a fallu lui faire retirer toutes ses dents début juin lors d’une importante opération qui a nécessité 2 jours d’hospitalisation. Elles sont actuellement en famille d’accueil.”

Il y a aussi Shadow un chat adulte trouvé en hypothermie avec une grave infection dans la gorge et une maigreur extrême. Il a dû être hospitalisé puis a été placé en famille d’accueil, mais son état de santé reste fragile et il doit être surveillé de près.

Ce ne sont quelques cas… Aujourd’hui, l’association de Patricia et Odette doit faire vivre plus de 100 chats. Si nous les aidons pas, leur avenir est menacé…

L’association ne dispose pas de refuge pour accueillir tous ces malheureux. Ils sont placés en familles d’accueil.

Jusqu’à présent, les familles d’accueil prenaient en charge le budget nourriture pour les pensionnaires que l’association plaçait chez eux. Seuls les frais inhérents aux soins étaient alors supportés par l’association.

Mais les gens ne sont plus en mesure de payer. Il faut donc que Patricia et Odette s’en chargent.

« En Seine-Saint-Denis, vers chez nous, on voit bien que les gens sont plus pauvres. Ça devient difficile pour tout le monde ! »

Cela représente une hausse de 500 euros par mois. Sans compter les frais vétérinaires.

Seulement les sauvetages sont trop nombreux. Les signalements sont quotidiens, les prises en charge toujours plus lourdes.

Patricia et Odette travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Les deux amies font ce qu’elles peuvent pour supporter l’association à bout de bras.

Pour les aider Patricia et Odette peuvent compter sur « gang des mamies », 
« C’est comme ça qu’on les appelle. Ces femmes sont merveilleuses, elles passent leur journée à nous tricoter des écharpes, des bonnets, des gants et autres pour que l’on puisse les vendre aux profits de l’association, c’est comme cela qu’on peut encore tenir le coup ! »

« Le gang des Mamies devrait s’appeler les fées de l’Association des Animaux d’Aubervilliers. »